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Aujourd'hui plus personne n'ose dire que le rêve ça ne sert à rien

Aujourd'hui plus personne n'ose dire que le rêve ça ne sert à rien

[...]Dominique Bayle, vous étiez monitrice de ski alpin avant de créer cette association des Petits Princes. Comment vous est venue cette idée ? [...]L'idée elle, m'est venue à la lecture d'un article dans un journal américain ; on y évoquait le travail d'une association de ce type. Trois enfants venaient de passer deux jours dans un cirque. J'ai vu la photo de ces enfants, pourtant gravement malades, avec un sourire radieux; j'ai tout de suite eu envie de faire la même chose en France. Et quand j'ai un rêve, rien ni personne ne m'arrêter... [...]Nous avons réalisé plus de 5200 rêves, soit un par jour, au moins. J'en profite pour remercier l'ensemble des bénévoles et des salariés qui réalisent un travail remarquable. Au-delà, la vraie satisfaction, ce sont ces visages d'enfants radieux. Le fait de les sortir ne serait-ce qu'un instant de leur « statut » d'enfant malade pour qu'ils redeviennent des enfants, tout simplement. Je me souviens de la photo d'un petit bonhomme de 5 ans hospitalisé pour une chimiothérapie, tout sourire, et ce petit mot des parents qui m'expliquaient qu'il avait tenu à choisir lui-même la photo qu'il m'a envoyée… Pendant qu'il choisissait cette photo, il était redevenu un enfant comme les autres.[...]

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